Trois femmes utilisent leur corp dénudé comme un accessoire de luxe. Elles s’exhibent, comme des mannequins de dé lés, n’ayant à vanter que leur nudité, provoquant fièrement le désir. En détournant cette image (récupéré sur internet), en l’agrandissant et en la collant sur des murs, on s’interroge : cette posture est-elle légitime ou gratifiante ?
icône contemporaine, mise en scène sous forme de papier peint ou d’affiche, cette image « pose » la question du regard, celui que l’on porte sur la féminité, sur l’exploitation assumée et/ou agressive du désir dans le flot d’images exposant la femme objet.

S’intégrant aux autres thèmes de mon travail, cette série développe le concept de « cheap is chic » dans l’utilisation de matériaux « pauvres » (papier kraft et acryliques très dilués permettent de réaliser de grandes surfaces), déjà en œuvre sur des séries précédentes. De ce résultat est né le concept de «papier peint » («wallpaper»). papier à coller sur des murs, du «street art» à la décoration d’intérieurs de luxe... Les « wallpaper » c’est à la fois la version actuelle des posters de pin-up, du papier peint de luxe pour décorer ses murs, un moyen d’a cher ses idées sur les murs de nos villes... et des tableaux.

Epoque surmédiatisée
où tout se consomme, se consume et se dématérialise...
La peinture explore tous les supports et tente de s’imposer sans être vue dans un flot d’images reproduites, numérisées, circulant dans la fibre optique et les « cloud »...
Ici le sujet abordé attire suffisamment l’attention pour ne pas avoir à imposer un message défini, mais plutôt se poser comme une interrogation sur l’état d’urgence du monde.
Trois jeunes femmes nues, outrageusement séduisantes, s’imposent provocatrices.
Trois pin-up violemment déterminées à séduire, agressives par leur union et les regards qu’elles posent
sur nous, s’affichent prêtes à tout, elles se donnent en offrande... Elles posent la question du regard. L’image s’impose.
Comment les éviter du regard ?

Impossible d’éviter la question de la morale. Les interdits et les tabous de certaines pensées. comment respecter les différences, les féministes, les enfants... (et autre extrémismes)? La peinture ne cherche pas à résoudre les problèmes philosophiques, sociaux et psychologiques qu’elle pourrait poser.
Quand on aborde la question de la nudité des femmes affichée à la vue de tous, on échappe difficilement à la polémique... voyez, même les féministes du FEMEN se font taper dessus parce qu’elles utilisent leur nudité comme arme de persuasion. Les trois filles m’ont dit à l’oreille : «we are in – nous ne sommes pas si choquantes ? – regarde autour de toi la violence des images qu’on t’impose, les peurs qu’ils te vendent... – non, écoute, nous sommes une bonne marchandise, un sujet vendable ! n’est-ce pas le rôle de l’art aujourd’hui, d’être un objet de désir ? un bon produit de spéculation pour l’industrie du marché de l’art ? »

La pornographie banalisé est présente dans tout les domaines... On la subit.
le corps objet, produit de luxe. Corps sexués à outrance, femme-objet de propagande, vendeuse, ou produit à vendre. La pub, l’art de la séduction, l’industrie du désir, «starlettes» faitent nous rêver, prostitués faitent nous bander.
Avec Internet l’ "INDUSTRY" du sexe, s'est imposé. et change nos comportement vis à vit de sexe. Tout est accessible, voir possible... Une industrie qui crée ses stars, la marchandisation de "sexualités" en tout genre et de leurs produits dérivés. Culte de la jeunesse, du corps parfait, le fitness, la chirurgie esthétique, les salles de musculations, les tatouages... Fuite du réel... Fantasme du reality-show dans un monde parfait. Les filles sont mannequins, les garçons footballeurs. Désir du regard des autres, les followers sur instagram, prendre des poses, des selfy... exhibitionnistes et mateurs. La chaire à vendre...

Avec Internet l’ "INDUSTRY" du sexe, s'est imposé. et change nos comportement vis à vit de sexe. Tout est accessible, voir possible...  Une industrie qui crée ses stars, la marchandisation de "sexualités" en tout genre et de leurs produits dérivés. Culte de la jeunesse, du corps parfait, le fitness, la chirurgie esthétique, les salles de musculations, les tatouages... Fuite du réel... Fantasme du reality-show dans un monde parfait. Les filles sont mannequins, les garçons footballeurs. Désir du regard des autres, les followers sur instagram, prendre des poses, des selfy... exhibitionnistes et mateurs. La chaire à vendre...

S’intégrant aux autres thèmes de mon travail, cette série développe le concept de « cheap is chic » dans l’utilisation
de matériaux « pauvres » (papier kraft et acryliques très dilués permettent de réaliser de grandes surfaces), déjà en œuvre sur des séries précédentes.
De ce résultat est né le concept de « papier peint » («wallpaper»). Papier à coller sur des murs, du « street art » jusqu’à la décoration d’intérieurs de luxe...
Wallpaper c’est aussi en cherchant « wallpaper » sur Google, on nous propose des « fonds d’écrans » la plus part de belles filles dénudés.
Les «Wallpaper» c’est à la fois la version actuelle des posters de Pin'Up, du papier peint de luxe pour décorer ses murs, un moyen d’afficher ses idées sur les murs de nos villes... et des tableaux.

Non ce n’est pas moi qui ai fait  la photo... je ne connais pas personnellement ces filles... C’est un «Ready-Made», une image trouvée, chapardé sur internet.
La question des droits de reproductions des images se pose. Rien à faire !
Revendiquer le droit de réappropriation: PIRATEZ, KRAQUEZ! SAMPLEZ!...
Image «AVAILABLE» ? (nom donné aux images « libre de droit » sur internet).... ou pas (« not available »)
C’est du «Ready-Made» Monsieur.

Conçu pour être collé dans la rue cette affiche « wall Paper» est coller sur un mur du marais (Paris 4em). Trois jours après son collage l’affiche se décolle tellement que je décide de la récupéré en vue de la coller ailleur plus tard... invité par walls & Rights à exposer dans un squatt je leurs propose de coller cette affiche mais il me demande de la coller sur une toile...

J’ai quelques thématiques dans mon travail. Comme le chiffre 3. De la un interet que j’ai depuis longtemps pour les 3 graces, sujet classique dans l’art depuis au moins la grèces antique... En 1992 je filme trois filles qui mimes les mouvement des tableaux classiques... les rapport entre peinture et cinéma m’on toujours inté- ressé. Ou comment penser une image. «Une image juste, juste une image» comme disait JL Godard.
Des années plus tard un amis sérigraphe m’invitent à réaliser une oeuvre. J’ai longtemps réfléchi à l’image que j’allais faire... Une image qui ferait un tableau mais aussi une affiche à coller dans la rue.
Une image trouvé sur internet s’impose à moi...
Trois jeunes stars du porno posent face à la caméra d’un photographe russe de l’industrie pornographique, qui fait le liens avec le sujet classique des trois graces. Une brune, une rousse, et une blonde. Trois bombes!
L’image s’impose à moi. et me pose des questions:. - Ai je le droit d’utiliser l’image d’un autre pour en faire une oeuvre? Oui! Je suis pour le piratage, surtout avec des images d’internet. mais j’hésite, j’ai peur, ces femmes m’agresse comme beaucoup d’images de publicitaires qui me vendent leur salades avec des femmes irrésistible... - dois je moi aussi entrée dans cette mécanique marchande? Pourquoi pas? c’est bien le thème en ce moment avec l’art considéré comme marchandise, objet de spéculation... et puis l’artiste n’est -il pas lui même prostitué dans ce marché de l’art? Industries culturelles...
Je suis un homme et ce discours ne suffira pas à m’épargner les foudres des féministes? Je me ferai lapider par les musulmants! De quelle droit j’imposerai une image «agressives» à des cultures pour qui la nudité est tabou? (l’intention étant aussi de coller cette image dans la rue. C’est pas facile à assumer tout ça? Mais les trois filles s’imposent à moi parceque les questions qu’elles me posent m’interpellent. Elles sont d’actualité, elles sont à la fois politiques, (éthique, moral,) et esthétiques.... Pourquoi n’aurais pas le droit avec cette réalisation de pauser ses questions question aux regardeurs. Pourquoi m’auto-sensurer? non, je revendique la liberté d’expression. Mais je ne m’exprime pas avec cette image, c’est ses trois fille qui posent les questions. Elles s’imposent nues comme des guerrières, fières, droite, décomplexé, vous regarde droit dans les yeux mais sont-elles libres? Elles questionnent le pouvoir des hommes et leurs fantasmes, mais aussi les droits des femmes et leurs rapport au corps. Elles vous demande ou vous en êtes avec les questions sur les genres, sur l’homosexualité, la prostitution et l’esclavage sexuel, sur les industries pornographique qui prennent des proportions aussi planétaire (avec internet) que banalisé par la mode, la presse, la télévision, le cinéma.... La dimention politique dépasse les questions sexuelles à la racines de tout... Elle se prolongent dans la morale, la religion, l’idée de liberté... d’où viennent les notions du «policaly correct»?
Je vous assure que je me suis bien pauser la question avant de réaliser ce travail, et que mes peurs étaients justifié parceque je n’ai pas échappé à l’agressivité de certaines personnes qui voient cette oeuvre. Je les comprend d’une certaine façon, je ne pense pas qu’ils aient tord de protester, mais je ne comprend pas pour- quoi ils s’ent prennent à moi («l’artistes» qui fait sont travail)?
F... INDUSTrY - 14 RuE Du faubouRG PoiSSonnièRE, PaRiS 10èmE. LE 1ER févRiER 2014.
Comment imposer une image aujourd’hui? On ne peux qu’utiliser les armes qu’utilisent les grands médias, le marqueting, reproduire sur tout support existant et en prévoir de futur «non encore existant...» comme disent les contrats de session de droit de reproduction... le plus possible et le plus grand possible... les publicité riva- lisent avec l’architechture avec des format de plus en plus grand L’image doit s’imposé phy siquement
J’ai voulu avec cette image de filles lègérement plus grande que nature jouer de cette présence physique qui impose une domination.
3 fille qui affichent leur corps marchandise.... gratuitement dans la rue.
Je ne peux rivaliser avec ses artistes «chef d’entreprise» qui monte des machines de geurre à grosse produc- tion au marqueting violent pour faire atteindre artificiellement des oeuvres fétichisé des sommes astronomique
Je sais y’en a marre de voir la nudité féminine à tout bout champs les femme en on marre moi aussi... Je l’assume puisque je l’ai réalisé.. A qui, à quoi doit on diriger cette agressivité???
La question esthétique est sans doute celles qui m’intéresse le plus... J’ai tout de suite pensé à Andy Wa- rhol... Avec son utilisation de la sérigraphie comme moyen de reproduction (et tout ce qu’implique l’idée de série, de reproductibilité des images, le «ready made» et les différences «inframince» qui lui ont été ins- pirée par Marcel Duchamp...), en particulier ses «Elvis» en cowboy avec son gun, et les 50 ans qui sépare cette oeuvre de mes 3 Graces. De l’évolution qu’il y a eu depuis un demis siècle dans notre percetion des «images». Ca donne à réflechir... Warhol était avant d’être un artiste un publicitaire. Il savait manipuler les images. La publicité, les medias (en particulier la télévision) ont changer notre rapport aux «images» avec violence. On nous imposent des images qui nous agressent et viollent impunément notre conscience au cotidien. (La guerre en «direct-live» est pornographique)... Notre sensibilité aux image à été métamorphosé. Pour la plupart des gens les images se valent toute et il est devenu difficile d’attiré l’attention du spectateur qui ne fait pas la différence entre un tableau au louvre et une image Instagramme.