Rafael Gray, peint des cartes du monde. Elles sont présentes dans ses peintures, ses films et ses voyages. Au début des années 80 il marque son passage par des graffitis mappemonde sur les murs de Paris...
Dans une constante recherche de nouveaux espaces pour sa peinture, il trouve une solution concrète pour échapper à la fixité du tableau, et initie en 1988 une œuvre nomade: la toile quitte son support châssis, pour voyager autour du monde.
Depuis, comme trait d’union entre les différentes communautés, la toile est confiée à d’autres voyageurs : elle passe de main en main, de pays en pays.
L’histoire de cette toile devient alors une histoire de « tour du monde » comme œuvre ouverte et collective. Dans son mouvement permanent, la toile crée des liens particuliers, tisse des réseaux dans différents tissus sociaux, provoque des situations d’échanges et des rencontres. Avec le temps cette aventure constitue une collection d’images d’un mouvement centrifuge qui ne fait que s’agrandir. Ces témoignages photographiques redoublent l’image, celle du monde dans le monde, créations perpétuelles de possibilités et de réalités, jaillissement ininterrompu de nouveautés. Une mobilité qui se vit et qui se révèle par son lien et son enjeu, comme mobilité même.
L’histoire de cette toile devient alors une histoire de « tour du monde » comme œuvre ouverte et collective. Dans son mouvement permanent, la toile crée des liens particuliers, tisse des réseaux dans différents tissus sociaux, provoque des situations d’échanges et des rencontres. Avec le temps cette aventure constitue une collection d’images d’un mouvement centrifuge qui ne fait que s’agrandir. Ces témoignages photographiques redoublent l’image, celle du monde dans le monde, créations perpétuelles de possibilités et de réalités, jaillissement ininterrompu de nouveautés. Une mobilité qui se vit et qui se révèle par son lien et son enjeu, comme mobilité même.