Rafael Gray à l’origine de cette collaboration, est un artiste contemporain français qui utilise l’espace publique comme support d expression. Pionnier au début des années 80, il continue de faire parler « les murs qui nous séparent ».
Son travail s’expose dans le monde entier, la rue est pour lui un support parmi d’autres, il ne se revendique pas street-artiste, il est artiste. Il évite de se fixer dans un style ou une école, privilégiant une idée de liberté mise en mouvement qui explore des poétiques au hasard des rencontres. Il produit une oeuvre singulière, anonyme et sans signature. Dans la diversité de son oeuvre celle qui s’est imposé est sa carte d’un monde sans frontières. Il initie en 1988 une peinture nomade ou la toile quitte son support châssis pour voyager dans le monde. Un monde nomade.Un positionnement en rupture des tendances pour dépasser les frontières.
Avec Patrick Pinon, ils collaborent depuis 1986. PP est très populaire dans Paris, avec ses papiers de soie colorés, ses visages imprimés et ses slogans « politique ». Il travaille sur le problème des migrants depuis 2011, avec le mot « NOMADE ». Une de ses oeuvre clôture l’exposition « Nous et les autres » au Musee de l’homme en 2017 avec la phrase « vivre ensemble ». Il est fier d’avoir exposé dans les jardins des tuileries avec le musée du Louvre : 2 toiles au sujet des migrants, aux côtés de la « Foule », de Raymond Mason.
« Aller-Retour » est une oeuvre collective « improvisée ». Comme toutes les oeuvres exposées dans la rue elle se situe sur un territoire. C’est une action urbaine.
Ce territoire est convoité, c’est l’entrée du point P au bord du camp de réfugiés à Stalingrad. Pourtant, deux mois après, elle existe encore : « cela signifie que l’oeuvre est respectée par les autres » me dit Rafael. Rafael sait de quoi il parle, il connait les codes… depuis le temps qu’il pratique son art dans les rues de tous les continents.
Rien n’était vraiment prédéfini, les choses se sont assemblées instinctivement. C’est PP qui collait debout sur une poubelle et j’ai récupéré Rafael qui est tombé d’une barrière de sécurité après avoir résisté un instant avec ses pieds qui donnaient l’impression d’un homme suspendu qui se débattait dans les airs, les derniers gestes du pendu.
La rue impose la contrainte du temps et la façon d’y remédier est de revenir, d’ailleurs c’est ce qui s’est produit puisque l’avion n’était pas collé lors du premier passage.
Rafael « l’avait oublié », privilégiant son papier peint « cache misère »…
Il nous envoie l’avion par la poste et PP et moi retournons sur place finir le travail. (Surtout PP qui avait l escabeau la colle le seau et le pinceau et surtout la pratique).
Son travail s’expose dans le monde entier, la rue est pour lui un support parmi d’autres, il ne se revendique pas street-artiste, il est artiste. Il évite de se fixer dans un style ou une école, privilégiant une idée de liberté mise en mouvement qui explore des poétiques au hasard des rencontres. Il produit une oeuvre singulière, anonyme et sans signature. Dans la diversité de son oeuvre celle qui s’est imposé est sa carte d’un monde sans frontières. Il initie en 1988 une peinture nomade ou la toile quitte son support châssis pour voyager dans le monde. Un monde nomade.Un positionnement en rupture des tendances pour dépasser les frontières.
Avec Patrick Pinon, ils collaborent depuis 1986. PP est très populaire dans Paris, avec ses papiers de soie colorés, ses visages imprimés et ses slogans « politique ». Il travaille sur le problème des migrants depuis 2011, avec le mot « NOMADE ». Une de ses oeuvre clôture l’exposition « Nous et les autres » au Musee de l’homme en 2017 avec la phrase « vivre ensemble ». Il est fier d’avoir exposé dans les jardins des tuileries avec le musée du Louvre : 2 toiles au sujet des migrants, aux côtés de la « Foule », de Raymond Mason.
« Aller-Retour » est une oeuvre collective « improvisée ». Comme toutes les oeuvres exposées dans la rue elle se situe sur un territoire. C’est une action urbaine.
Ce territoire est convoité, c’est l’entrée du point P au bord du camp de réfugiés à Stalingrad. Pourtant, deux mois après, elle existe encore : « cela signifie que l’oeuvre est respectée par les autres » me dit Rafael. Rafael sait de quoi il parle, il connait les codes… depuis le temps qu’il pratique son art dans les rues de tous les continents.
Rien n’était vraiment prédéfini, les choses se sont assemblées instinctivement. C’est PP qui collait debout sur une poubelle et j’ai récupéré Rafael qui est tombé d’une barrière de sécurité après avoir résisté un instant avec ses pieds qui donnaient l’impression d’un homme suspendu qui se débattait dans les airs, les derniers gestes du pendu.
La rue impose la contrainte du temps et la façon d’y remédier est de revenir, d’ailleurs c’est ce qui s’est produit puisque l’avion n’était pas collé lors du premier passage.
Rafael « l’avait oublié », privilégiant son papier peint « cache misère »…
Il nous envoie l’avion par la poste et PP et moi retournons sur place finir le travail. (Surtout PP qui avait l escabeau la colle le seau et le pinceau et surtout la pratique).