Rafael Gray se fait connaître au début des années 80 par son travail dans les rues de Paris et de New York (graffiti et affichages). De ses expériences urbaines, il garde un geste graphique spontané et une constante recherche de nouveaux espaces pour sa peinture. Opposé à la fixité du tableau, il initie en 1988 une oeuvre nomade où la toile quitte son support-châssis, pour voyager autour du monde.
Mise en mouvement qu'il explore parallèlement par une poétique entre peinture et cinéma. Accumulant de grandes séries d'images, il prend en compte à la fois la toile et l'écran. Les images du monde vu à travers ses voyages, se juxtaposent aux images trouvées (photos de presse, affiches), sont recyclées, et réappropriées par l'acte de peindre. Volontairement chaotique, ce processus qui lie les tableaux comme autant de photogrammes désordonnés, se révèle dans des films qui rassemblent les séquences et la diversité en un même progression.
Mise en mouvement qu'il explore parallèlement par une poétique entre peinture et cinéma. Accumulant de grandes séries d'images, il prend en compte à la fois la toile et l'écran. Les images du monde vu à travers ses voyages, se juxtaposent aux images trouvées (photos de presse, affiches), sont recyclées, et réappropriées par l'acte de peindre. Volontairement chaotique, ce processus qui lie les tableaux comme autant de photogrammes désordonnés, se révèle dans des films qui rassemblent les séquences et la diversité en un même progression.